Il est des moments où des personnalités médiatiques émergent (puis le plus souvent retombent dans l’oubli aussi vite qu’ils avaient surgis). Christophe Chalençon, obscur politicard du Vaucluse, représentant d’un groupe de gilets jaunes, aux idées bien campées à l’extrême droite est de ceux là. Selon la paraphrase attribuée à Andy Warhol :
« A l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale. »
Et notre Chalençon y croit. Dur comme fer. Son avenir est désormais d’évoluer dans la lumière des médias, puisque, pensez donc, des députés sont maintenant suspendus à ses lèvres…
Sauf que, rien sur le député. Et que par conséquent, selon la locution latine:
« Quod gratis asseritur gratis negatur.
(« Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. »)
On pourrait en rester là. Mais Chalençon n’est pas malin. Lorsqu’il recopie les propos du soit-disant député, il fait des fautes d’orthographe. Des grosses. Et du même style que Chalençon lui-même lorsqu’il rédige tiens! Ce hasard…
Bref, c’est tout à fait risible.
Et de toute façon les seconds couteaux de la fachosphère étaient déjà en embuscade pour récupérer ce que les Chalençon et consorts avaient semé pour eux. Sa disparition médiatique est donc programmée au profit de ceux-ci…
Adieu donc Christophe Chalençon, petit ange parti trop tôt…
PS Oui nous aussi nous faisons des fautes. Mais nous nous ne parlons pas aux députés imaginaires qui font des fautes…
PPS Merci à Sandrine B. pour sa trouvaille.