Mise en lumière grâce à un coup de gueule sur internet, Stella Kamnga devient rapidement une égérie de la fachosphère, trop heureuse de trouver un contre-discours à Black Lives Matter tenu par une femme noire.
Naissance d’une étoile
Stella Kamnga se fait connaître en juin 2020 par une vidéo sur la plateforme Youtube. Elle y met en scène un « coup de gueule » contre le mouvement « Black Lives Matter ». En y dénonçant le « politiquement correct » et la « dictature des minorités », elle bénéficie rapidement de la bienveillance des canaux réactionnaires. Et à André Berkoff, elle revendique fièrement,
« Il y a un bourrage de crâne pour cultiver la haine anti-blanc ! »
En parallèle d’études de RH à Paris, elle est inscrite à l’ISSEP Lyon, l’école fondée par Marion Maréchal.
Stella Kamnga, une égérie télégénique
Profitant de sa soudaine notoriété, elle rejoint l’émission les Grandes Gueules (RMC) en 2021.
Arrivée du Camroun en 2017, Kamnga déclare être « amoureuse de la France ». Dans une interview au site Boulevard Voltaire, elle n’hésite pas à clamer sa passion pour son modèle féminin : Marine Le Pen. Elle ira d’ailleurs jusqu’à revendiquer au même micro,
« Être nominé pour le prix Nobel de la paix, c’est une insulte à Nelson Mandela qui a véritablement lutté pour la paix de son pays. Black Lives Matter n’est pas un mouvement de paix, mais un mouvement de guerre, de terroristes et de terroristes de la pensée. »
Pour la revue Front Populaire animée par Michel Onfray, Stella Kamnga se met en scène régulièrement en vidéo. Elle s’en prend particulièrement à Assa Traoré.
Un livre-entretien mené par le journaliste François-Xavier Consoli, La France n’est plus la France est publié début 2022. Sans surprise, Causeur et valeurs actuelles en assurent la promotion.
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