Breizatao et Thomas Joly relaient une intox venue des USA pour nourrir leur discours anti-immigration. Tout ça finit sur des groupes RN.
La fachosphère possède toute une flopée de sites « officiels ». De « Damoclès », à « Breizatao », en passant par « BVoltaire », « La Gauche m’a tuer », etc… Bien entendu, les partis ne sont pas en reste, que ce soit le RN ou le « parti de la France ». Ceux ci possèdent bien entendu également un site par tête de gondole du parti en question. Et des pages facebook/comptes twitter afférents, bien entendu. Ce qui fait déjà une belle flotte de vaisseaux portant la bonne parole fascisante dans ce pays.
On ne vous apprend rien.
Mais à coté de ces sites « amiraux » il existe toute une flottille de « petits sites secondaires », et encore plus de pages facebook/comptes twitter « satellites » qui gravitent autour des sites principaux ou secondaires. C’est sur ces endroits que les militants lambda de l’extrême droite se « lâchent » le plus, laissant cours à leurs plus bas instincts et leurs haines. Ce sont de véritables égouts à ciel ouvert qui charrient leur flot incessant d’insultes, de diffamation, de menaces d’agressions, de mort, d’appels aux génocides et autres joyeusetés.
On ne peut que trembler à l’idée de la façon dont ces personnes se comporteraient si jamais l’extrême droite revenait au pouvoir. La nouvelle élite de SA/SS au petits pieds est déjà rangée en ordre de bataille et les claviers frémissent d’impatience à l’idée de rédiger lettres de dénonciations ou de menaces de mort…
Le tout bien entendu avec la complicité objective des réseaux sociaux qui ne nettoient jamais ces véritables écuries d’Augias…
Et dans ces égouts fleurissent quotidiennement un flot de fake news absolument ahurissant. Non seulement le flot journalier mais le recyclage permanent et la ressortie de certains anciens infoxs.
C’est sur une de ces pages que nous avons trouvé le hoax du jour:
A la lecture de l’article du blog de Thomas Joly, nous avons pu constater que cet infox (car c’en est un) était issu du site « Breizatao » du très nazifiant Boris Le Lay, rouleur de galettes sushis réfugié au Japon. Article que voici:
BREIZATAO – ETREBROADEL (24/06/2016) L’immigration afro-musulmane impacte aussi gravement les USA que l’Europe comme le souligne un nouveau fait de barbarie, cette fois-ci dans l’état de l’Idaho. Trois migrants musulmans hébergés dans le centre pour réfugiés de Twin Falls ont violé une petite fille blanche de cinq ans avant de lui uriner dans la bouche.
KIVI rapporte (source) :
LE CHEF DE LA POLICE DE TWIN FALLS, CRAIG KINGSBURY, A CONFIRMÉ QUE TROIS GARÇONS QUI ÉTAIENT IMPLIQUÉS DANS LE VIOL D’UNE PETITE FILLE DE CINQ ANS ÉTAIT DE SOUCHE IRAKIENNE ET SOUDANAISE.
LORS D’UNE CONFÉRENCE DE PRESSE À TWIN FALLS, LE CHEF DE LA POLICE KINGBURY A RENDU COMPTE AUX HABITANTS ET AU CONSEIL MUNICIPAL AU SUJET DE L’AGRESSION ET INDIQUÉ QUE DEUX DES TROIS GARÇONS IMPLIQUÉS ÉTAIENT INTERNÉS DANS UN CENTRE DE DÉTENTION SUITE AU CRIME. LES GARÇONS NE VIVENT À TWIN FALLS DEPUIS MOINS DE DEUX ANS.
Un témoin des faits rapporte (source) :
CELA S’EST PASSÉ IL Y A TROIS SEMAINES, VERS 15:30. J’ÉTAIS ASSISE SUR LE PATIO DE MON PORCHE ET JE REGARDAIS AUTOUR QUAND J’AI VU CE GARÇON PRENDRE DES PHOTOS AVEC SON APPAREIL. IL ÉTAIT D’AFRIQUE OU DE QUELQUE PART AILLEURS À L’ÉTRANGER, IL SE TENAIT DEBOUT À LA SORTIE DE LA LAVERIE, PRENANT DES PHOTOS DE GAMINS À L’INTÉRIEUR… JE LES AI TROUVÉ LÀ. JE SAVAIS QUE QUELQUE CHOSE SE PASSAIT PARCE QUE LE GARÇON SE COMPORTAIT BIZARREMENT. IL PRENAIT DES PHOTOS ET DISAIT AUX PLUS JEUNES GARÇONS QUOI FAIRE… LA PORTE ÉTAIT ASSEZ ABÎMÉE POUR VOIR CE QU’IL PRENAIT EN PHOTO. J’AI OUVERT LA PORTE ET JE ME SUIS PRESQUE ÉVANOUIE QUAND J’AI VU CE QU’IL SE PASSAIT ET POURTANT, JE SUIS INFIRMIÈRE. PAR QUELLE CHOSE TERRIBLE LA PAUVRE PETIT FILLE A DU PASSER.
LA POLICE EST VENUE ET ENSUITE, LE JOUR SUIVANT, DES ENQUÊTEURS SONT VENUS ET M’ONT PARLÉ SEULS. TOUT CE QUE JE SAIS, JE LEUR AI DIT. LA PIRE CHOSE ÉTAIT LA FAÇON DONT ILS LUI ONT URINÉ SUR TOUS SES VÊTEMENTS ET SUR ELLE AUSSI, ET JE ME SUIS DIS QUE C’ÉTAIT LA CHOSE LA PLUS MÉCHANTE QUE J’AI VU FAIRE.
CE SONT DES GARÇONS QUI ONT UNE MÈRE ET ONT EMMÉNAGÉ ICI DEPUIS L’ÉTRANGER. LES FEMMES NE PARLENT MÊME PAS UN MOT D’ANGLAIS, QUELQUES UNES UN PEU, MAIS LES AUTRES NON. ELLES PORTENT DE LONGUES ROBES AVEC DES TRUCS NOIRS SUR LEURS TÊTES.
LA PETITE FILLE N’AVAIT PAS DE VÊTEMENTS SUR ELLE. LES GARÇONS LES LUI AVAIENT PRIS. J’AI VU LES DEUX GARÇONS ET LA PETITE FILLE MORTE DE PEUR… J’AI DIT AUX GARÇONS QU’ILS FERAIENT MIEUX DE METTRE LEURS VÊTEMENTS.
Fox News précise (source) :
DAVIS ODELL, UN RÉSIDENT DE LA COMMUNE QUI A ÉTÉ EN CONTACT PROCHE AVEC LA FAMILLE DE LA VICTIME A DÉCLARÉ QUE LES GARÇONS ONT TRAÎNÉ LA PETITE FILLE DANS LA LAVERIE D’UN COMPLEXE D’HABITATION À LOYER MODÉRÉ DE TWIN FALLS, L’ONT VIOLÉ ET ONT CESSÉ QUAND UNE VOISINE LES A SURPRIS.
« ILS L’ONT DÉSHABILLÉ ET ONT URINÉ DANS SA BOUCHE« A DÉCLARÉ ODELL À FOX NEWS, D’APRÈS SA CONVERSATION AVEC LA FAMILLE DE LA PETITE FILLE.
Un splendide Glurge.
On notera pour commencer la photo associée à l’article qui n’a aucun rapport direct avec celui-ci. Le but étant juste de créer un lien entre l’histoire répugnante racontée ensuite et l’immigration.
A ce propos, T. Joly fait encore plus fort dans sa reprise de l’article initial de son bon ami « le lay »:
Joly met cette fois une photo d’une petite fille en pleur censée illustré la souffrance de l’enfant dans l’article… Sauf que cette photo n’a rien à voir. Cette photo a été prise à la frontière Serbo Hongroise en septembre 2015. En fait cette fillette pleure suite à des jets de gaz lacrymogènes lancés par les forces anti émeutes hongroises pour prévenir une entrée de migrants, alors que la Hongrie de Orban avait fermé ses frontières.
Donc en toute honte bue Joly utilise la photo d’une fillette qui pleure et souffre suite aux actions de policiers aux ordres d’un gouvernement que lui-même et son parti agréent… C’est fort.
Quant au fond de l’affaire ce n’est pas mieux.
Le Lay et Joly donnent des sources… Que personne ne lira jamais ce qui est bien dommage parce que la première contredit au moins partiellement l’article:
- Rien sur le fait que les suspects étaient réfugiés et/ou musulmans:
Le chef Kingsbury n’a pas pu confirmer ni infirmer si les garçons étaient des réfugiés.
Le procureur du comté de Twin Falls, Grant Loebs, a fait valoir que les allégations de viol avaient été mal déclarées par les médias sociaux et d’autres médias qui ciblaient les garçons comme des réfugiés syriens.
« Il y a eu beaucoup de controverses comme vous le savez dans le pays et dans le comté de Twin Falls en particulier parce que nous avons un centre pour les réfugiés ici », a expliqué Loebs. «À ma connaissance, aucun Syrien ne s’est installé dans le comté de Twin Falls. Que cela soit vrai ou non, aucun Syrien n’est impliqué dans cette affaire.»
La deuxième source, même si elle est liée à l’extrême droite américaine est bien obligée de reconnaître qu’il y a eu tromperie sur la marchandise. Dans une prose embrouillée qui reprend d’autres allégations non prouvées, l’article est bien obligé de reconnaître la fausseté de celles-ci.
Alors qu’en est il exactement?
En fait il y a bien eu agression sexuelle, mais pas d’agression au couteau, pas de viol et pas de détails sordides. Mais par contre une récupération d’activistes suprématistes et de sites comme « infowars » du sinistrement connu « Alex Jones ». Le journal « The Spokesman » est très clair (traduction google):
Une fausse histoire sur les médias sociaux affirme que des réfugiés syriens ont violé une fille de l’Idaho Par Betsy Z. Russell
Une histoire qui circule sur les médias sociaux et sur des sites Web anti-musulmans et axés sur le complot prétend faussement que trois jeunes réfugiés syriens ont violé une jeune fille au point de couteau dans un complexe d’appartements à Twin Falls qui est censé être le site où environ 50 réfugiés syriens ont été réinstallés – alors qu’en fait, aucun réfugié syrien n’a été réinstallé à Twin Falls. L’histoire accuse également la police de ne pas avoir répondu à l’incident présumé en temps opportun, ce que les autorités locales disent également faux.
«Il n’y a pas eu de viol collectif, il n’y a eu aucune implication syrienne, aucun réfugié syrien n’a été impliqué, aucun couteau n’a été utilisé, aucune inactivité de la part de la police», a déclaré le procureur du comté de Twin Falls, Grant Loebs. «Je regarde le titre du rapport Drudge:« Les réfugiés syriens violent une petite fille à Knifepoint en Idaho »- tout est faux.»
L’histoire, soutenue par des militants anti-réfugiés locaux qui ont pris la parole lors d’une récente réunion du conseil municipal de Twin Falls, découle d’un incident survenu le 2 juin entre quatre enfants dans un complexe d’appartements à faible revenu à Twin Falls. Deux garçons plus âgés, 10 et 14 ans, auraient incité un garçon de 7 ans à agir de manière inappropriée avec une fille de 5 ans, dans une buanderie du complexe.
« Les procureurs et la police ont fait tout ce qu’ils étaient censés faire », a déclaré Loebs. «Ils ont déposé des accusations et nous attendons les audiences du tribunal.» L’affaire a été scellée par le tribunal en raison de l’âge des mineurs.
Zeze Rwasama, directeur du College of Southern Idaho Refugee Centre à Twin Falls, a été stupéfait par l’histoire. «Nous n’avons pas réinstallé de Syriens dans cette région», a-t-il déclaré. «Maintenant, ce n’est pas parce que nous ne voulons pas les réinstaller, je veux que ce soit clair, juste parce qu’ils ne nous sont pas encore parvenus. Mais il est très surprenant que des gens poussent les Syriens dans ce domaine. Cela me montre qu’il y a probablement un programme différent que je ne connais pas. S’il y a une histoire à raconter, alors l’histoire doit être exacte. »
Jan Reeves, directeur du Bureau de l’Idaho pour les réfugiés, a déclaré qu’au cours du dernier exercice, du 1er octobre au 30 septembre, 35 réfugiés syriens avaient été réinstallés en Idaho, tous à Boise, aucun à Twin Falls. Depuis le début de l’exercice en cours, un seul réfugié syrien est arrivé en Idaho, également à Boise.
Le rapport du viol présumé est rapporté en détails graphiques sur des sites tels que «InfoWars» et «Treasure Valley Refugee Resettlement Facts», un blog anti-musulman. KMVT-TV a signalé qu’une agression sexuelle avait été signalée dans le complexe Le 2 juin, mais aucun détail n’était disponible. L’histoire des sites anti-musulmans raconte que trois jeunes réfugiés syriens ont violé et uriné une jeune fille dans le complexe d’appartements.
Lors d’une récente réunion du conseil municipal de Twin Falls, un éventail de résidents locaux qui s’opposent à la réinstallation des réfugiés ont pris la parole lors d’un segment de forum ouvert de la réunion, plusieurs d’entre eux citant l’histoire du viol et d’autres avertissant que «Daesh est là». de pornographie sur des pages Web étrangères à Twin Falls », s’opposant à l’approbation par la ville d’une mosquée locale, et accusant une femme musulmane d’avoir craché sur quelqu’un dans une épicerie locale. Les membres du conseil ont dit aux résidents qu’ils ne savaient rien du viol présumé et que si les résidents étaient au courant d’un crime commis, ils devraient appeler la police.
Reeves a déclaré: «Je n’ai aucune connaissance d’une telle situation à Twin Falls. … Aucun Syrien n’a été réinstallé à Twin Falls, de sorte qu’une partie de l’histoire est absolument fausse. C’est tout simplement faux. »
Il a ajouté: «C’est une histoire horrible. Mais il est clair que ce qui s’est passé n’est pas le résultat de la jeunesse syrienne vivant à Twin Falls, du moins pas par le biais du programme de réinstallation des réfugiés. … Je suis désolé qu’ils publient des choses comme ça qui sont fausses. Mais le fait est qu’Internet est ouvert à tous ceux qui veulent publier tout ce qu’ils veulent. »
Un groupe de Twin Falls a tenté de recueillir des signatures pour une mesure de vote pour interdire la réinstallation des réfugiés dans le comté de Twin Falls ce printemps, mais n’a pas été en mesure de recueillir les signatures nécessaires.
Rwasama a déclaré que le CSI Refugee Centre bénéficie d’un solide soutien communautaire. « Les supporters viennent ici et nous avons des dons accablants et en fait des gens sur les listes d’attente, pour attendre de faire du bénévolat pour nous », a-t-il déclaré.
« L’Idaho Statesman » est on ne peut plus clair sur ce sujet:
MISE À JOUR: L’histoire de réfugiés syriens violant une fille de l’Idaho est erronée, selon le procureur Par Alex Riggins, Nathan Brown et Julie Wootton
Le conseiller Chris Talkington s’entretient avec Terrence Edwards alors qu’Edwards remet des copies de la Constitution des États-Unis au Conseil tandis que la conseillère Nikki Boyd, à gauche, et la vice-mairesse Suzanne Hawkins écoutent lors de la réunion du conseil municipal lundi soir au conseil municipal au centre-ville de Twin Falls. PHOTO DE DREW NASH / TIMES-NEWS
TWIN FALLS
Les autorités démentent les informations selon lesquelles des Syriens auraient violé un enfant à coups de couteau dans un complexe d’appartements à Twin Falls au début du mois, affirmant que les fausses allégations se répandent pour inciter à des sentiments anti-réfugiés.
« Il n’y avait pas de Syriens impliqués, il n’y avait pas de couteau impliqué, il n’y avait pas de viol collectif », a déclaré lundi matin le procureur du comté de Twin Falls, Grant Loebs.
Ses commentaires réfutent en grande partie plusieurs récits différents concernant l’incident circulant sur les sites Web de réinstallation et de complot anti-réfugiés et les blogs anti-musulmans. La plupart de ces récits affirment qu’un groupe de réfugiés syriens a agressé sexuellement une fille handicapée mentale à la pointe du couteau le 2 juin dans la buanderie des appartements Fawnbrook, un complexe de logements à faible revenu à Twin Falls, et que l’attaque a été célébrée par les auteurs. les familles en tant que fonctionnaires de la ville ont orchestré une opération de camouflage.
Les enquêteurs et le procureur ont rapidement rejeté presque toutes ces demandes lundi. Loebs a déclaré qu’il ne voulait pas «attiser les flammes des réfugiés anti-syriens», mais soupçonne que les faux rapports sont l’œuvre d’un groupe local opposé à la réinstallation des réfugiés qui espérait susciter des ennuis en affirmant que l’incident impliquait des réfugiés syriens qui s’étaient engagés une agression sexuelle violente.
«Il y a un petit groupe de personnes dans le comté de Twin Falls dont l’objectif de vie est d’éliminer les réfugiés, et jusqu’à présent, ils n’ont pas été contraints par la vérité», a déclaré Loebs. «Ils n’ont pas été contraints par la vérité dans le passé, et je ne m’attends pas à ce qu’ils soient contraints par la vérité à l’avenir.»
Un incident s’est produit, a déclaré Loebs, et deux mineurs ont été inculpés après que les autorités eurent obtenu une vidéo sur un téléphone portable. Mais les détails de l’affaire ne correspondent pas à ce qui est rapporté par les groupes anti-réfugiés, a déclaré le procureur.
Les affaires pénales contre ces mineurs ont été fermées, comme il est de coutume lorsque des enfants sont inculpés. Bien que les procureurs et la police ne soient pas autorisés à discuter de certains détails dans les cas de mineurs scellés, Loebs a exposé les bases dans une interview lundi au Times-News. Et le chef de la police de Twin Falls, Craig Kingsbury, a informé le public de l’incident lors d’une réunion du conseil municipal plus tard dans la soirée, disant qu’il voulait dissiper les mensonges circulant sur les réseaux sociaux.
Selon ces responsables, trois garçons étaient impliqués, âgés de 7, 10 et 14 ans, et la victime présumée était une fillette de 5 ans. Les garçons sont originaires du Soudan et d’Irak; aucun n’est syrien. Ils sont détenus dans un centre de détention pour mineurs. Les autorités soupçonnent les garçons d’être aux États-Unis depuis moins de deux ans, mais leur statut de réfugié n’a pas été immédiatement précisé au chef de la police.
Il n’y avait pas d’adultes impliqués, a déclaré Loebs, les garçons n’avaient pas de couteau et l’incident n’était pas un «viol collectif» provoqué par le garçon le plus âgé.
«Toutes les personnes impliquées sont des mineurs, et la plus âgée n’a en aucun cas touché la victime», a expliqué Loebs. Une seule personne aurait touché la victime, a déclaré le procureur, mais il a refusé de donner des détails.
Le chef de la police a également déclaré qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui des allégations selon lesquelles les pères des suspects avaient félicité les garçons pour avoir commis l’agression présumée, comme cela a été rapporté sur des sites Web anti-réfugiés.
Le procureur a reçu jeudi un rapport de la police. En réfutant davantage les allégations faites dans les articles en ligne selon lesquelles la police a bousillé l’enquête ou tenté de la couvrir, Loebs a déclaré que la police avait enquêté sur l’incident de manière approfondie, interrogé toutes les personnes qui devaient l’être et suivi les protocoles appropriés.
Le chef de la police a déclaré au public que la santé et la sécurité de la victime étaient la première priorité du département, et l’arrestation des suspects était la deuxième – indépendamment de l’origine ethnique ou des convictions religieuses.
Kingsbury a également répondu aux allégations selon lesquelles il aurait fallu plus de deux heures au service de police pour répondre.
« Simplement, ce n’est tout simplement pas vrai », a déclaré le chef. « Le service de police de Twin Falls, les ambulanciers paramédicaux de Magic Valley, même le bureau du shérif du comté de Twin Falls, ont répondu en temps voulu. »
Plus tôt dans ses commentaires, Kingsbury a déclaré que l’appel était initialement « quelque chose de beaucoup moins grave qu’une agression sexuelle ou une conduite obscène et lascive ».
Loebs a déclaré que les cas de relations sexuelles entre mineurs ne sont pas rares et a laissé entendre que cette affaire était exploitée par le mouvement anti-réfugiés local pour faire valoir un point politique.
Les responsables de la réinstallation des réfugiés ont qualifié les rapports en ligne de tentatives trompeuses d’inciter à des sentiments anti-réfugiés.
Seule une poignée de Syriens vivent dans le comté de Twin Falls – 11 Syriens recevaient des coupons alimentaires dans le comté et huit étaient sur Medicaid en 2015, selon les statistiques de l’État. Aucun Syrien n’a été installé à Twin Falls dans le cadre des programmes pour les réfugiés de l’Idaho, a déclaré Jan Reeves, directeur du Bureau de l’Idaho pour les réfugiés.
« Il y a eu des publications périodiques sur le site Web à propos de centaines de Syriens qui se sont rendus en Idaho qui se sont tous révélés faux dans le passé, et ce n’est probablement qu’une de ces tentatives pour attiser la haine et le fanatisme », a-t-il déclaré.
Loebs a déclaré que le College of Southern Idaho Refugee Centre, qui supervise la réinstallation des réfugiés dans la Magic Valley, n’a pas réinstallé les garçons impliqués et que le programme n’a «absolument rien à voir avec cela».
Zeze Rwasama, directeur du CSI Refugee Centre, a déclaré qu’il ne connaissait aucun détail sur l’incident ni les noms des personnes impliquées, mais qu’il était profondément préoccupé par ce que les allégations en ligne et la désinformation faisaient pour la communauté.
Un titre sur le site de nouvelles en ligne Drudge Report se lisait comme suit: «RAPPORT: Une petite fille violée par des« réfugiés syriens »à Knifepoint dans l’Idaho.
«Je pense que la communauté a vu beaucoup de négativité autour des programmes pour les réfugiés», a déclaré Rwasama. «Les spéculations sont des choses qui peuvent détruire toute la communauté.»
Faisant écho aux déclarations du procureur, Rwasama a déclaré que les opposants réfugiés tentent de promouvoir un programme, en particulier contre les réfugiés syriens. Il a demandé aux résidents de confirmer les faits et de s’abstenir de spéculer en ligne.
«Cela me brise le cœur lorsque les gens de la communauté sont divisés autour des problèmes de réinstallation des réfugiés», a-t-il déclaré.
La semaine dernière, les résidents lors d’une réunion du conseil municipal ont appelé les autorités de la ville à divulguer plus d’informations sur l’incident et se sont demandé si les autorités le dissimulaient. L’histoire a explosé au cours du week-end lorsque les mineurs ont été arrêtés, et différents témoignages ont été largement diffusés sur des blogs axés sur le complot tels que le « Dr Rich Swier », « Refugee Resettlement Watch », « Creeping Sharia » et « Info Wars ».
Les gens ont rempli la réunion du Conseil lundi, certains en faveur de la réinstallation des réfugiés et d’autres avertissant que la réinstallation était un complot du gouvernement fédéral supervisé par le président Barack Obama pour permettre aux musulmans d’infiltrer les États-Unis.
Les partisans de la famille ont lancé un groupe Facebook, «Justice For Our Children », qui comptait près de 9 000 membres lundi matin. Ils ont également lancé une page GoFundMe pour collecter des fonds pour aider la famille à déménager et une pétition en ligne qui avait plus de 1 100 signatures de partout dans le pays lundi.
L’incident n’est que le dernier à raviver un débat à Twin Falls sur les réfugiés, la sécurité, la culture et la religion.
L’année dernière, la nouvelle selon laquelle des Syriens fuyant une guerre civile qui aurait duré des années pourrait faire partie des quelque 300 réfugiés à réinstaller à Twin Falls cette année a déclenché un mouvement anti-réfugiés qui cherchait à fermer le bureau de réinstallation local. Ces efforts ont échoué lorsque les organisateurs n’ont pas pu recueillir suffisamment de signatures pour soumettre la mesure aux électeurs. Les détracteurs du programme ont fait part de leurs préoccupations concernant la sécurité et la vérification des réfugiés, mais certains des membres les plus éminents du mouvement ont également présenté des théories du complot sauvage et tenté de cadrer le débat sur la religion en faisant fréquemment des remarques désobligeantes contre les musulmans.
Bien qu’aucun réfugié syrien n’ait été réinstallé à Twin Falls, 36 ont été réinstallés à Boise.
«C’étaient toutes des familles», a déclaré Reeves, le directeur du Bureau de l’Idaho pour les réfugiés. «Ils sont maintenant réinstallés ici. Ils continuent leur vie. »
Pourquoi le secret?
Le procureur et la police décrivent le traitement des affaires de mineurs
Par ALEX RIGGINS
En plus de nier les fausses rumeurs qui tourbillonnent sur Internet, les procureurs et la police parlent très peu d’une agression sexuelle présumée de trois mineurs survenue le 2 juin aux appartements Fawnbrook à Twin Falls.
De cette façon, ce cas est comme tout autre de sa nature.
La police et les procureurs traitent les cas d’agression sexuelle avec beaucoup de soin, quel que soit l’âge des victimes ou des auteurs présumés, et lorsque seuls des mineurs sont impliqués, les cas sont souvent gardés complètement scellés.
Sur son site Internet, la Cour suprême de l’Idaho explique que les mineurs accusés d’un crime comparaissent pour la première fois devant un tribunal pour «admettre ou refuser l’audience», ce qui est similaire à une mise en accusation adulte.
«Lors de cette audience, le tribunal doit également déterminer le statut de confidentialité des dossiers et des procédures concernant les mineurs», a déclaré la Cour suprême.
Lundi, aucun cas de mineurs n’a été ouvert au public.
« Un juge pourrait le desceller si c’est dans l’intérêt public », a déclaré le procureur du comté de Twin Falls, Grant Loebs, à propos de l’affaire Fawnbrook. Mais il ne s’attend pas à ce que ce soit le cas. « En l’absence de faux rapports, ce n’est pas un cas qui serait rendu public. »
Les cas de mineurs impliquant une inconduite sexuelle ne sont «pas si rares», a déclaré le procureur.
La raison de la fermeture des cas juvéniles est de protéger autant les jeunes auteurs que les victimes. Loebs a déclaré que le tribunal pour mineurs vise à «une réhabilitation maximale et une stigmatisation et une peine publiques minimales».
En ce qui concerne la protection des victimes, le chef de la police de Twin Falls, Craig Kingsbury, s’est adressé à ce lundi soir tout en informant le conseil municipal de Twin Falls de l’affaire, disant que les agressions sexuelles prenaient du temps pour enquêter correctement et « ne pouvaient pas être faites en une heure » comme à la télévision.
Il a déclaré que la plupart des cas sont signalés bien après l’agression sexuelle, et que ni les patrouilleurs ni les détectives n’acceptent les déclarations des victimes juvéniles – c’est aux services d’évaluation des enfants à risque de St. agressions.
«Les questions et la formulation des questions lors de l’entretien avec les jeunes victimes sont si importantes», a déclaré le chef. «Nous ne voulons rien faire qui revivifie – nous ne voulons pas que cet enfant doive raconter cette histoire plus d’une fois, si nous pouvons l’aider – et nous ne voulons pas non plus faire quoi que ce soit qui soit risque de compromettre les poursuites si un officier ou un détective formule incorrectement des questions.»
Lors d’un entretien avec CARES, la victime juvénile se trouve dans un endroit confortable et neutre – pas un poste de police – et les enquêteurs «sont formés pour fournir des questions adaptées au développement de cet enfant» pour s’assurer que l’enfant peut comprendre les questions, a déclaré Kingsbury. .
Les enquêteurs de CARES sont des «enquêteurs médico-légaux correctement formés» qui interrogent également les jeunes auteurs de crimes sexuels pour essayer de découvrir pourquoi ils commettent de tels actes, a déclaré Kingsbury.
Le chef de la police a déclaré que lors de l’enquête sur l’affaire Fawnbrook, « les enquêteurs ont pris leur temps de manière appropriée, ont travaillé avec CARES pour s’assurer que tout était bien fait », puis ont soumis l’affaire au bureau du procureur « comme n’importe lequel de ces cas ».
Conclusion
En conclusion sur ce fond, on peut donc affirmer qu’il y a bien eu agression sexuelle, sans viol, et sans meurtre. L’affaire a d’ailleurs été plaidée, puis jugée en 2017. Difficile d’en dire plus car la loi américaine interdit d’en dire plus quand il s’agit de mineurs. Ce qui ouvre malheureusement la place à de possibles nouvelles spéculations, voire inventions.
En conclusion, nous aimerions revenir sur le fameux groupe qui a ramené à la vie cet infox datant de 2016. Dans un premier temps, observons ce que nous affirmions plus haut c’est à dire que ces groupes servaient de catalyseurs à une explosion d’émotions collectives négatives. Exemples de réactions suite à cette publication:
On y constate par l’expression d’une sorte de catharsis négative que ce groupe se retrouve autour de sentiments négatifs comme la haine, la colère, la peur.
Et le « Rassemblement National » dans tout ça?
Car rappelons le ce groupe, de par son nom même se revendique de ce parti. Mais qu’en est il réellement ? On constate à l’examen des profils des administrateurs/modérateurs qu’ils sont tous proches de ce parti. Quant au fondateur, il en est candidat (et donc membre):
Et il existe des centaines de ce style de groupes. Alors nous serions curieux de savoir ce qu’en pensent les officiels du RN!