21 mars 2023 | Temps de lecture : 7 minutes

Chez les témoins de Jéhovah – un témoignage

Les témoins de Jéhovah, tout le monde connaît, mais personne ne sait. 

Parce qu’en réalité, il s’agit d’un milieu fermé qui évolue en marge, avec des règles strictes. Seulement, de temps à autre, on en entend parler comme avec la tuerie de Hambourg. Le 9 mars 2023, un jéhoviste fait irruption dans un centre des témoins de Joéhovah, bilan 8 morts. 

Chez les Debunkers, nous sommes toujours ravis d’accueillir un invité, d’autant plus quand il s’agit de venir livrer un récit personnel. Un récit qui vient enrichir nos analyses et les tentatives d’explications qui ne doivent jamais être dissociées du vécu.

Alors pour comprendre un peu mieux cette communauté de plus de 8 millions de personnes dans le monde (dont 120 000 en France), nous vous proposons aujourd’hui un témoignage, celui d’un ex-témoin de Jehovah. S’il est absurde de considérer les témoins comme d’extrême droite, ils s’inscrivent dans un récit qui montre beaucoup de similitudes avec le complotisme. On pourrait citer en exemple l’influence du millénarisme dans le grand reset. Mais plus encore, on trouve des similitudes avec des dérives franchement sectaires comme le tabou autour de la vie publique qui rappelle par certains aspects l’isolement de One Nation.

pexels photo sonette

Témoignage

Qui d’entre vous n’a pas été réveillé pendant sa grasse matinée dominicale par 2 personnes sonnant à votre porte venus vous présenter « une bonne nouvelle »? Que vous sortiez du lit les cheveux en bataille en laissant refroidir votre bol de café , ou au moment de la cuisson délicate du roastbeef, ce sont toujours dans des situations incongrues qu’ils viennent déranger votre intimité.

Si en plus vous avez oublié le pain et les croissants, avant d’être piégés sur le pas de la porte, vous courrez incognito, le col relevé de votre imperméable filant droit chez votre boulanger préféré , non sans avoir repéré un attroupement et quelques voitures garées. Puis le groupe se disperse, chacun partageant un pâté de maison à parcourir pour dispenser « la bonne nouvelle » dans votre quartier, vous vous dites :

« S’ils viennent sonner à ma porte avant mon retour, je suis foutu je vais me les coltiner pendant des heures, parce que je suis poli et quand je vois des enfants, j’ai pitié quand il fait froid . »

Les doux-dingues

Vous les avez reconnu ceux que l’on appelait avant la fusillade de Hambourg « les doux-dingues ». Inoffensifs, chiants au possible, les rois du pas-de-porte, de la sonnette, du toc-toc timide comme anesthésié par l’indifférence que vous leur accorderez peut-être, j’ai nommé « les témoins de Jéhovah ».
Il y a quelques décennies, on n’ouvrait qu’à des personnes âgées habillées strictement, parlant avec emphase tout en décortiquant chaque mot d’un verset de la Bible tordant le sens des écritures chacun selon sa propre interprétation. Sitôt cette génération d’avant guerre disparue, dont certains d’entre eux furent rescapés des camps nazis, il faut le dire, l’admiration suscitée par leur Foi éprouvée, ont énormément contribué à la conversion de certaines personnes qui ne savaient plus où donner de leur Foi .

Le renouveau post-68

Fin des années 50’s, et jusqu’au milieu de années 60’s, le mouvement jéhoviste s’était essoufflé. Pour relancer, une tirade millénariste, la décision collégiale mondiale située à Brooklyn (USA) avait avancé l’idée selon des calculs abracadabrants que 6000 ans de l’Histoire de l’humanité s’achèveraient en 1975. Cela correspondait pile-poil aux agitations post-Mai68 quand alors les plus émotifs prirent peur en voyant la «fin du monde» s’approcher, faisant des réserves alimentaires un peu dans l’idée les survivalistes ! Cette période était propice à des changements de société lorsque les contestataires et les hippies déçus de voir que ce monde ne changerait pas encore cette fois ci, ce sont mis en quête de spiritualité, un « retour aux sources » du christianisme, mais version plus musclée.

Quant aux partisans ésotériques de la fumette, ils ont préféré rester dans leur bulle contemplative, à chacun son gourou, son chaman, donnant naissance aux futurs charlatans conspirationnistes de la médecine et de la pensée philosophique en kit. C’est ainsi que l’ on a vu apparaître des jeunes couples, rasés de près , cheveux bien peignés dégagés derrière les oreilles, les jeunes femmes arborer les tailleurs de leur grand-mère, tenues vestimentaires qui contrastait pour l’époque. Ils se présentaient aux portes avec une extrême politesse presque suspecte avec leurs jeunes enfants , pour faire peuple, plus naturel, faire croire que dans ce mouvement aux mille facettes rétrogrades on était tout de même mieux protégés dans ce havre de paix superficiel que dans ce bas-monde complexe où affronter la cruauté du libéralisme était un facteur aggravant mais propice à une conversion-éclair

La foi contre les épreuves de la vie

C’est durant cette période trouble que les prédicateurs jéhovistes se sont engouffrés, il faut exercer un certain sens de l’observation pour déterminer quel problème personnel accable en ce moment son interlocuteur. De l’incontournable classique : Vous avez perdu votre emploi et vous n’êtes plus très jeune, vous manquez donc d’assurance pour l’avenir, ou bien vous traversez une période de doute existentiel, une vie sentimentale compliquée, il y aura toujours un article pour vous en promotion avec de belles images colorées presque infantiles.
Cependant, la pire récupération sentimentale reste le deuil ! Dans toute la panoplie des maux à leur actif , ils excellent dans la dramaturgie si par malheur vous leur confiez avoir perdu récemment un être cher !

Et si vous versez une larme, vous êtes bon pour signer un abonnement par tacite reconduction à la revue « Réveillez-Vous » C’est le point névralgique des témoins de Jéhovah qui va déterminer si vous être prêt pour le grand saut de l’expérience sectaire puisque on vous promet, écrits fantaisistes interprétés à l’infini de revoir vos proches ressusciter dans un paradis terrestre dont personne n’a la moindre idée comment il sera fait, débarrassé d’un coup de baguette magique de la pollution, de la criminalité, des trafics légaux ou illégaux . Mais vous avez envie d’y croire, retrouver en quelque sorte la naïveté de votre enfance pour ne pas sombrer dans le désespoir. Sauf que le désespoir est
payant chez les témoins de Jéhovah ! Quand tout va à peu près bien, quand la croissance économique est au rendez-vous, l’ennui gagne les adeptes et entraîne immanquablement des défections. Rien ne vaut une bonne succession de crises pour renforcer la Foi de l’adepte. Inutile de dire que ces derniers temps nous sommes bien servis.

La persuasion par le matraquage

Une question peut se poser : Comment peut-on croire à des affirmations aussi fantasmagoriques ?
 C’est simple : LA PERSUASION, le matraquage incessant par les nombreuses réunions et les seules lectures tolérées par le mouvement, c’est à dire les leurs. Rien n’est vraiment interdit, mais «fortement déconseillé ». Les romans (une perte de temps) , la sociologie qui selon certains auteurs peuvent être classés « lectures subversives » pour le peu qu’ils aient l’outrecuidance de critiquer le mouvement.
Présenté ainsi, on pourrait penser que les plus influençables sont issus du monde ouvrier ! Détrompez- vous !
A force de persuasion même des cadres supérieurs , des patrons de PME sont tombés dans le panneau. Blasés par la concurrence féroce, la monétisation de tout ce qui nous entoure, ils ont envie de croire en quelque chose où la pureté irrationnelle prévaut . Cependant tout cela un prix, pas forcément financier, car il faudra en contrepartie leur accorder beaucoup de son temps, se soumettre à de nombreuses réunions hebdomadaires dans le but de garder et d’entretenir la Foi du charbonnier. Cela vaut pour la prospection ordinaire de porte à porte. Certains resteront plusieurs décennies dans le mouvement, d’autres, de guerre lasse, leurs problèmes psychologiques n’étant pas résolus s’en iront par la petite porte après maintes tentatives des « anciens » (pasteurs auto-proclamés) de les retenir sous de fortes pressions psychologiques.

Une justice interne

Certaines pratiques sont rigoureusement interdites : Le tabagisme, la drogue, l’alcoolisme et les relations extra- conjugales. On n’aurait rien à redire si le tribunal interne dit « comité judiciaire » ne procédait pas à l’exclusion ou excommunication, l’équivalent d’une peine de mort sociale. Car le pénitent se voit infliger l’interdiction de rencontrer ses amis coreligionnaires qui ne doivent même plus le saluer en changeant de trottoir y compris les membres de sa famille encore dans la secte qui ont interdiction de le recevoir. Cette dureté de cœur a conduit à des dérives inacceptables amenant certains adeptes au suicide, incapables de reconstruire leur vie à l’extérieur du mouvement. Ce fameux « comité judiciaire » se compose d’au mois un « ancien » et 2 témoins oculaires de l’outrage subi .

Et la pédophilie dans tout ça ?

Curieusement les affaires de pédophilie ont excessivement de mal à être médiatisées. Puisqu’il faut 2 témoins, il est rare que des actes d’ attouchements sur mineurs soient dénoncées , en général, les coupables ont recours aux menaces sur autorité de par leur statut d’ adultes.
Les réseaux sociaux durant une vingtaine d’années ont largement contribué à dénoncer les pratiques sectaires de témoins de Jéhovah. Avec le temps, de nombreux blogs et sites ne sont plus alimentés et certains ont même disparu. Dans l’anonymat sous pseudo au début, on prenait soin d’éviter les attaques en justice venant de l’organisation. Aujourd’hui plus personne ne se cache, chacun parle ouvertement de son expérience et la médiatise en publiant des livres. Et ils sont nombreux ! Il suffit de taper sur Google « livres sur les témoins de Jéhovah »

Hambourg, un tournant pour le mouvement ?

Cependant, passée en revue la « doux-dinguerie » du jéhovisme, il vient de se produire un événement extrêmement grave au sein du mouvement. Le massacre perpétré à Hambourg est un acte de terrorisme interne, puisque nous apprenons que l’auteur s’est suicidé ! Il n’a rien à voir avec le terrorisme islamique ni même issu de l’extrême-droite dont ils pourraient se contenter d’être les victimes. Un tel acte ne s’est jamais produit chez les témoins de Jéhovah et il risque d’impacter fortement l’avenir du mouvement. L’auteur du massacre a voulu faire payer à l’Église des témoins de Jéhovah la responsabilité de son acte.

L’impact fort du Covid

Après plus de 2 ans de restrictions sanitaires liées au Covid, les lieux de culte étant fermés et la prédication de porte en porte interdite, ajouté à cela l’excommunication du « pauvre pêcheur impénitent » qui ne voyait plus personne, cette situation aura été catastrophique pour la santé mentale des plus fragiles.
À moins que l’organisation ne cherche à étouffer l’affaire pour cause de mauvaise publicité, l’enquête nous dira sur quelle base leur courant de pensée radical a eu un impact sur le geste désespéré du criminel.
Les témoins de Jéhovah ont beaucoup de difficultés pour s’adapter à l’environnement social , ils restent rétrogrades sur de nombreux points de la vie courante qui nous semblent normaux, les sorties, les activités sportives, associatives, notre implication dans la commune , notre intérêt pour la politique et notre participation électorale qui reste désespérément un sujet tabou. 
Ils ne s’intéressent pas plus à l’écologie, toutefois leur millénarisme béat les classe immanquablement parmi les collapsologues. Théorie selon laquelle le monde dirigé par « Satan » devrait disparaître et faire place au « Royaume de Dieu » pendant 1000 ans de nouvelles épreuves avant de recevoir le paradis terrestre promis ! Ils prônent donc une « théocratie » brutale après un « Armageddon » qui ferait disparaître « les méchants » . Et puisque les islamistes revendiquent leur théocratie enturbannée, ils se rejoignent en bavant de la même manière contre la Démocratie considérée comme une manœuvre satanique.
Difficile de savoir de quel côté ils se placent sur l’échiquier politique, ils restent aquoibonistes sur pratiquement tous les sujets de société, mais bien qu’ils tiennent des propos parfois réacs, on ne les classe pas non plus à l’extrême-droite.
À trop fréquenter les témoins de Jéhovah, on en arrive à une dépossession totale de son identité, incapable de prendre une décision sans recevoir l’assentiment de la hiérarchie jéhoviste ! Et quand ils ne savent pas quoi répondre il invoquent « la clause de conscience ». On ne peut pas faire plus vague, merci du conseil …

JM Kaczanowski – ex-témoin de Jehovah.

Un commentaire “Chez les témoins de Jéhovah – un témoignage”

  • Matthias CZX

    dit :

    Je suis déçu de constater qu’aucun contre témoignage n’a été fournis ou bien même étudié avant de publier ce « témoignage ».

    Je vais commencer par me présenter: M, 38 ans, moi aussi, ancien TJ ayant quitté de son plein gré la communauté depuis mes 14 ans. je suis issu d’une famille de TJ, parents, grands parents maternels, oncles, tantes, cousins, cousines, frères et soeurs…

    Je tiens à souligner avant d’aller plus loin, que je suis sorti de la communauté CONSCIEMMENT et sans entrave à ma volonté. Les raisons sont philosophiques et idéologiques.

    Par où commencer?

    La relation au monde (d’ailleurs les TJ sont « Témoins de Jéhovah, et les non croyants sont « le Monde »). Dans toute mon expérience, jamais il n’a été question de dire « satan dirige le monde ». Mais plutot de dire que l’humain pêche et qu’il est attiré par les tentations du diable. ». Cela n’a d’ailleurs pas grand chose de différents de ce qui est proné par le reste de la chrétienté (oui, les TJ croyant en Christ, ils sont une des branches de la chrétienté). Les relations entretenues avec le reste de la société sont elles aussi issues de la logique, imaginez que 120.000 personne ne disent jamais bonjour à la boulangère, au prof de maths du gamin, au collègue de travail…Ridicule. Et même si les activités extra scolaires ou extra travails sont préférées en interne entre TJ, il n’est absolument pas interdit de faire du sport dans un club, de fréquenter une association de quartier, d’aller discuter avec un inconnu dans la rue (hop là, je t’ai vu essayer de me piéger, je ne parle pas encore de la demarche prosélyte 😉 ). J’ai moi-même fait très longtemps du rugby en club dans mon enfance. Je peux témoigner (un témoignage n’est issu que d’une experience personnelle) que le retrait du monde social décrit dans l’article n’est absolument pas la pratique que j’ai pu vivre. Ni dans les Pyrénées Atlantiques de mes 6 ans à mes 14 ans, ni à marseille avant mes 6 ans.

    Le rapport à la politique. Longtemps interdits, les votes restent effectivement tabous. Les TJ ne reconnaissent pas la « justice des hommes » et se donnent à la « justice divine ». Mais, cela n’est il pas quelque chose que chaque doctrine religieuse prone? Tupac disait bien « seul dieu peut me juger ». Les musulmans prônent « seul allah existe »… Chez les TJ, le vote commence à être accepté. Oui, car ils acceptent de mieux en mieux qu’ils vivent dans une société physique, palpable, et qu’il est légitilme de vivre le mioeux possible durant ce passage terrestre. Mon père, certe exclu, n’a jamais raté une election, ne c’est jamais empéché de voter. Et même s’il était mal vu au début (de mon point de vue de gosse des années 85/90, quand je voyais mon père en parler à d’autre TJ), sa démarche a finit par être entendue et tolérée.

    Le sectarisme pratiqué sur les personnes « exclues ». Il s’avère que mes parents sont divorcés. C’est un motif d’exclusion dans la communauté TJ. Ce qui impliquerait, selon l’auteur de l’article, une coupure nette et totale des relations tissées dans la communauté. L’auteur va même jusqu’à insinuer que cette rupture peut engendrer des tentatives plus ou moins fructueuses de suicide chez les personnes exclues. Plusieurs choses ont à mettre en avant. Les relations tissées durant les années passées dans la communauté n’ont absolument pas changées lors de l’exclusion. Qu’il s’agisse de mes parents ou bien de moi-même, jamais il n’a été question de rompre les liens avec les amis fait chez les TJ. Mes grands parents eux, sont restés TJ, une partie de ma famille aussi. JAMAIS les liens n’ont été coupés. Mais bien sur, cela releve de la volonté de chaque personne concernées de continuer d’entretenir, ou pas, les amitiés/relations tissées. Bien sur, certains esprits ont plus de mal que d’autre à gérer les ruptures. et les TS sont des fois présentes. Mais ce n’est pas une « marque de fabrique » typique chez les TJ (comme cela ne l’est pas pour les ruptures amoureuses, les renvois de travail ou autre). Il s’agit encore et toujorus de cas bien particuliers qui ne pourraient absolument pas faire preuve d’une tendance généralisée.

    Les insinuassions sur la pédocriminalité. Là encore, sachons raison garder. Il n’est pas question de dire « jamais chez les TJ », mais plutôt de ramener: premierement à une proportion faite avec TOUTES les branches de la chrétienté (il n’y a pas plus de tenda,ces pédocriminelle chez les TJ qu’il n’y en a chez les cathos), et secundo, de dire clairement que la pédocriminalité ne relève pas d’une philosophie religieuse, mais d’une aberration psychologique qui est retrouvée dans n’importe quel esprit malade. Pas plus chez les TJ qu’ailleurs, et pas non plus parcequ’ils sont TJ.

    Le prosélytisme intensif. Non, les TJ ne viennent plus frapper aux portes depuis longtemps. Cette pratique ayant été jugée trop intruive, demagogue et agressive. Vous ne verrez plus les TJ qu’au coin de la rue, tirant une chariotte pleine de leur brochures. Et surtout, n’étant plus à l’initiative du contact, mais plutôt, laissant le curieux venir leur parler. Alors oui, ils sont dans l’espace public, mais ne « martellent » plus vos portes ou autre.

    Les « anciens ». Non, ce ne sont pas des « pasteurs autoproclamés », ils sont nommés par une collégiale étudiant le parcours du croyant dans la communauté. Mais oui, c’est une démarche demandée par le concerné. Mais qui n’a pas vocation à être acceptée (mon grand père l’a été, a choisi de ne plus l’être, a refait une demande qui a été refusée).

    Pour le reste de l’article, certaines choses abordées ne sont pas fausses. Tout n’est pas à jeter. certains points abordés sont d’ailleurs les raisons pour lesquelles j’ai consciemment décidé de m’éloigner de cette communauté.

    Ce commentaire est plutôt fait pour ramener une sorte d’équilibre dans les faits. Et surtout, pour expliquer qu’un témoignage, ce n’est pas une analyse. Que dans cet article, jamais l’auteur n’aura parlé de son expérience personnelle, mais qu’il aura servi un discours à charge uniquement. Loin de moi de juger des motivations de ce dernier, mais je suis étonné que les administrateurs d’un site qui est censé « débunker » des fakes, ce contentent d’une personne qui dit « témoigner » mais ne parle jamais de lui.

    Pour finir, il me parait important de souligner que les TJ, tout empétrés dans leurs croyances qu’ils peuvent être, sont aussi capables d’évolution et de remise en question (pour le curieux, la question du traitement médical est un super sujet sur lequel les légendes populaires au sujet des TJ s’effondrent).

    M. Un ex témoin de Jéhovah.

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