Circule en ce moment une horrible photo reprise à leur sauce rance par les groupes soralo dieudonnistes:
Il est vrai qu’attiser les tensions déjà vives dans cette partie du monde, et par ricochet celles qui existent en France, tout est bon pour travestir la réalité, afin d’arriver à ce résultat.
Non ce soldat n’est pas Israélien mais Américain car l’affaire est déjà bien connue.
En fait il s’agit d’une affreuse histoire qui date de mars 2011.
Le magazine « Der Spiegel » publie un article relatant les exactions de plusieurs soldats américains:
Et voici la fameuse photo qui en est issue:
Le Monde avait relayé l’enquête et les condamnations nécessaires qui s’étaient ensuivi:
Un soldat américain a été condamné par une cour martiale à vingt-quatre ans de prison, mercredi 23 mars, pour les meurtres de trois civils afghans, exécutés pour le plaisir avec la complicité présumée de quatre autres soldats de son bataillon pendant une mission en Afghanistan. Le caporal-chef Jeremy Morlock, premier de ces cinq soldats de la brigade Stryker de la Bravo Company à être jugé, a plaidé coupable. Il sera également le témoin-clé de l’accusation dans les procès des quatre autres, notamment celui du chef présumé, le sergent Calvin R. Gibbs.
Autant dire que tout ceci n’a rien à voir avec les conflits explosifs en ce moment en Palestine et les meurtres odieux des deux cotés.
Il est vrai que relayer des paroles de paix aurait nui à leur petit commerce sordide de livres, de kits de survie et de mugs…
Relayer des paroles comme celles ci par exemple:
De l’humanité au milieu de la haine. Le maire de Jérusalem Nir Barkat raconte sur son compte Facebook que Yishai Fraenkel, l’oncle de Naftali Fraenkel, l’un des adolescents israéliens assassinés en Cisjordanie, a réconforté dimanche par téléphone Hussein Abou Khdeir, le père de Mohammed, le Palestinien, tué vraisemblablement par des extrémistes juifs en représailles à la mort du premier.
Nir Barkat a lui-même parlé au père de la victime pour condamner l’assassinat de Mohammed au nom des Hiérosolymitains. C’est justement lors d’une visite à Naftali Fraenkel que le maire a pu s’entretenir avec le Palestinien.
Selon des propos rapportés par le site Times of israel, Yishai Fraenkel aurait exprimé au père endeuillé sa « profonde empathie avec sa douleur, d’une famille endeuillée à une autre famille endeuillée ». « Je pense que c’est très bien qu’ils aient apparemment retrouvé les coupables. Nous exprimons notre dégoût absolu avec ce qui s’est déroulé. Il a accepté nos propos, c’était important pour lui d’entendre ça », a indiqué Yishai Fraenkel. « Il n’y a pas de différence entre ceux qui ont tué Mohammed et ceux qui ont tué nos enfants. Les uns comme les autres sont des meurtriers. Et ils doivent tous être considérés comme tels, au sens plein de la loi. Voilà ce que nous lui avons dit », a-t-il ajouté.
Deux Palestiniens au chevet des Fraenkel
La famille Fraenkel avait déjà publié un communiqué pour condamner la mort de Mohammed. « Il n’y a pas de différence lorsque le sang coule. Un crime est un crime ; il n’y a pas de justification, de pardon ou d’expiation possible pour un meurtre. »
Parallèlement dimanche, deux Palestiniens de la zone d’Hébron, où les trois adolescents israéliens ont été assassinés, se sont rendus chez les membres de la famille Fraenkel, en compagnie d’un rabbin d’une colonie du Gush Etzion, pour les soutenir et leur dire que leur condamnation du meurtre de Mohammed avait « touché une grande partie du peuple palestinien ».
Que voulez vous pendant que certains vivent de la haine, ceux qui sont réellement touchés par ces meurtres d’extrémistes Israéliens et Palestiniens eux vivent dans l’amour et la compréhension.
Mais eux n’ont pas de mugs à vendre…