Annie Lacroix-Riz est historienne mais pas seulement, elle est également une grande confusionniste, citée régulièrement par les rouge-bruns. Regardons ce qu’il en est.
Tout a commencé par cet article, que je lisais tranquillou :
https://www.mediapart.fr/journal/politique/310323/comment-la-grande-famine-ukrainienne-de-1933-est-venue-percuter-la-gauche-francaise
Dans un paragraphe consacré aux controverses historiques du la qualification de l’Holodomor en tant que génocide (ce qui, pourquoi pas, peut se justifier car le terme a une définition juridique très stricte et les Historiens ont le droit d’en discuter, bref), je tombe sur un nom que j’avais déjà croisé dans une discussion avec un copain anticapitaliste… prorusse et Insoumis convaincu.
En quelques clics, je lui avais montré la sphère dans laquelle évoluait la dame. Las, mon copain resta prorusse et fustigeait la finance mondiale ; quant à moi je le bannis de mes contacts.
Qui est Annie Lacroix-Riz ?
Dans ce paragraphe, Mediapart se positionne sans ambiguïté sur les thèses d’Annie Lacroix-Riz. Je poursuis mes recherches. Et je tombe sur des vidéos et entretiens sur des chaines et sites aux orientations « politiques » plus qu’hétéroclites.
Voici Annie Lacroix-Riz, en toute logique puisqu’elle se définit comme « marxiste-léniniste » et fait partie du PRCF ( Pôle de Renaissance du Communisme Français ), sur le site du PCF où elle multiplie les interventions sur des thèmes touchant à son domaine de recherche, la Seconde guerre Mondiale.
L’holodomor
Sa minimisation de l’Holodomor est ce qui a motivé cet article. Selon elle, c’est une thèse qui serait défendue par des pro-américains et atlantistes pour discréditer le pouvoir bolchévique et par suite la Russie, elle parle même de « légende de l’Holodomor ». Nous vous parlions de ce moment clé de l’histoire ukrainienne dans notre article sur les accords de Minsk, c’est un épisode particulièrement important pour comprendre la situation actuelle en Ukraine.
Le consensus des historiens se fait sur ce point, l’Holodomor est une famine orchestrée par le pouvoir Stalinien en 1932 et 1933. La France reconnaît donc aujourd’hui par la voix de l’Assemblée Nationale la qualité de génocide de cette abominable séquence.
La synarchie
La synarchie, c’est le truc d’Annie Lacroix-Riz et la sphère confusionniste adore. Pour résumer, la défaite de la France en 1940 aurait été ourdie de longue date par une « Synarchie », une société secrète.
« composée de représentants de l’élite auto-proclamée de l’époque, banksters, grands patrons (Comité des Houillères, Comité des Forges), technocrates, sans oublier les corrompus de syndicalistes ou de journalistes. […] cette synarchie et ses choix ont permis aux sociétés qui étaient derrière de prospérer plus que jamais au cours de la guerre ».
Annie Lacroix-Riz : complot et stratégie du choc
Cette théorie prend encore plus de corps après la libération. La synarchie est le responsable de tout, de la défaite française pour Lacroix-Riz, mais pour d’autres tous les régimes anti-libéraux ont été fomentés par cette force nébuleuse, tantôt franc-maçonne, tantôt juive, toujours occulte et mal-intentionnée. C’est tout simplement le deep state des Qanon, cette puissance fantasmée qui contrôlerait l’état.
L’historien Olivier Dard, dans un article de Slate, entreprend une exégèse critique argumentée et précise de la thèse d’Annie-Lacroix-Riz beaucoup mieux que nous ne pourrions le faire.
Gros succès dans la sphère confusionniste
C’est pourtant au titre de cette thèse, qu’elle développe dans son ouvrage « Le choix de la défaite. Les élites françaises dans les années 1930 », qu’Annie Lacroix Riz est invitée sur des plateau de médias de gauche comme Quartier Général, où elle est interviewée par Aude Lancelin. Elle est également demandée pour des conférences chez les marxistes et citée dans des petits groupes de même obédience très cocardiers, soutiens de Jean-Luc Mélenchon.
Une recherche rapide sur Google montre de fait qu’Annie Lacroix Riz est citée, interviewée et chroniquée sur un nombre non négligeable de site portés par la gauche antilibérale, gravitant plus ou moins dans l’orbite du PCF ou de marxistes léninistes non repentis. Jusque là, c’est cohérent avec son ancrage politique.
Michel Collon, son plus grand fan
Mais on la voit et la lit aussi, pour défendre ses thèses, sur des sites anticapitalistes se réclamant d’une théorie de la lutte des classes moins clairement positionnés, si ce n’est, toujours, contre le capital, la finance, les Etats-Unis, l’OTAN et l’Union Européenne. La chaine Miche Midi, par exemple, est l’émanation de Michel Collon, auteur du site Investig’ation.
Investig’action, un site phare du confusionnisme
En parcourant ce site, l’on s’aperçoit pourtant que la critique virulente des États-Unis s’accompagne d’un « antisionisme » tout autant insistant. On y parle de « lobby israélien », tout en récusant la confusion entre antisémitisme et antisionisme, mais on défend, au nom de la liberté d’expression, la « répression » qui s’acharne sur un certain Dieudonné, dont la « quenelle » ne serait qu’un geste visant à exprimer « un dégout extrêmement divers vis-à-vis d’un système ou d’une élite politique, médiatique et économique qui veut imposer sa pensée unique », toujours en reconnaissant que ce geste a de fait été repris à leur compte par certains racistes et antisémites. L’on n’est pas antisémite mais un des collaborateurs régulier d’Investig’ation régulier est Saïd Bouamama, proche du PIR, qui lui-même n’est pas très clair sur l’antisémitisme.
On retrouve également chez Michel Collon, comme invité et interlocuteur, Jacques Baud, « ancien colonel de l’armée suisse, analyste stratégique, spécialiste du renseignement et du terrorisme », édité chez Max Milo. Le catalogue de l’éditeur, revendiqué comme iconoclaste et au moins peu discriminant, est parsemé d’ouvrage allant du négationnisme (Génocide du Rwanda) à la promotion masquée de thèses antivax, en passant par les OVNIS. Jacques Baud est également contributeur du site Atlantico, classé très conservateur et à la ligne extrêmement droitière (bien que son fondateur, Sébastien Ferjou, s’en défende mordicus), où, entre autres, il s’affirme en soutien de Bachar El Assad et Vladimir Poutine.
Voilà qui permet de situer Investig’action.
Moi ? Complotiste ?
Enfin, Michel Collon se plaint d’être la victime d’un acharnement de chroniqueurs et sites qui le taxent de complotisme. Voire carrément persécuté par Rudy Reischstadt, fondateur et animateur du site Conspiracy Watch. Ce même Rudy Reichstadt qui attaque aussi les thèses d’Anne Lacroix-Riz sur la synarchie. ET Michel Collon de se justifier dans un très long article de ne pas l’être. Tout en doutant dans un autre article que le massacre de Boutcha ait été commis par les soldats russes, cohérence quand tu nous tiens…
De l’antiaméricanisme, anti-atlantisme et aux valeurs de anticapitalistes affirmées, le site franchit alors le pas du soutien à la guerre menée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine, comme en témoigne un entretien avec… Annie-Lacroix-Riz. Cette dernière ne cache nullement ce soutien, intervenant également pour Dialogue Franco-Russe dirigée, entre autres, par Thierry Mariani. Florian Philippot est également un interlocuteur de l’Alliance, tout comme un aréopage de figures confusionnistes ou ouvertement d’extrême droite.
Michel Collon est toujours extrêmement soucieux, et probablement de bonne foi (faisons lui ce crédit) de ne jamais franchir la ligne du complotisme et insiste régulièrement sur ce point ; mais renvoyant dos à dos « les anti-complotistes et les complotistes », il avoue par devers lui que cette ligne est ténue.
De rouge-bun à brun tout court
Cette apparente et longue digression montre que le rouge se colore parfois de relents douteux dont les ramifications les plus outrées mènent immanquablement à des positionnements beaucoup moins subtils. C’est précisément sur cette crête que navigue Annie Lacroix-Riz. Et ici la crête est pointue entre d’une part le communisme et antilibéralisme, et de l’autre des positionnements et thèses portés aussi par les extrêmes droites. C’est ce que l’on appelle « le confusionnisme », pensée et rhétorique qui mêle éléments de gauche et de droite en un discours séduisant car iconoclaste.
En effet, Annie Lacroix Riz est aussi invitée sur ces canaux au moins confusionnistes. On la retrouve ainsi sur le site du Réseau Voltaire, animé par Thierry Meyssan, plus connu pour ses thèses complotistes à propos des attentats du 11 septembre. Elle apparaît également sur le site Antithèse, au côté, toujours de Jacques Baud, et notamment, d’Alexis Poulin, qui se revendique de La France Insoumise tout en écumant avec complaisance les plateaux des chaines d’extrême droite. (Nous renvoyons ici à un article que nous avions déjà écrit à son sujet).
Du souffre au sulfureux
Toutes ces chaines et sites, ont en commun la revendication d’une pensée politiquement incorrecte, non idéologique et pures de tout clivage politique :
- « des entretiens sans tabous, éloignés de la pensée dominante. » (Antithèse) ;
- « Aucun sujet interdit, des plus sérieux au plus légers, des plus « classiques » aux plus risqués. » (Atlantico) ;
- « un réseau de presse non-alignée, spécialisé dans l’analyse des relations internationales [qui] ne vise pas à promouvoir une idéologie ou une vision du monde, mais à développer l’esprit critique de ses lecteurs » (Réseau Voltaire),
- sites et chaines qui, en tout confusionnisme, mêlent pourtant, plutôt habilement d’ailleurs, arguments dits « de gauche », de « droite », avec au milieu une bonne dose de complotisme, ce fameux « monde tel qu’il est, pas tel qu’on voudrait qu’il soit » (Atlantico).
Et la cerise sur la gâteau, c’est évidemment de la voir sur RT.
Plus loin encore, Annie Lacroix-Riz est abondamment relayée par le site Odysee-Fraternité Essienne où elle expose à l’envie ses thèses sur la guerre en Ukraine et plus généralement l’impérialisme américain (qui serait allé jusqu’à intervenir dans la Guerre d’Espagne). On retrouve sur cette chaîne, entre autres, les analyses de Louis, Marquis de Dreslincourt, également habitué du site Riposte Laïque, site ouvertement d’extrême-droite, où il explique que « Complotiste [est] le mot des collabos pour masquer le Grand Remplacement », et compare Renaud Camus à Cassandre, visionnaire persécutée de la mythologie grecque. À boire et à manger, donc.
N’étant plus à une contradiction près, Annie Lacroix-Riz peut donc se dresser contre Zemmour et son antisémitisme, notamment dans son entretien avec Mathilde Larrère sur Quartier Libre, et participer en même à Riposte Laïque, site soutien d’Eric Zemmour.
Conclusion
Annie Lacroix-Riz est sans conteste historienne et connaisseuse de son domaine, la Seconde Guerre Mondiale. Elle se dit « marxiste-léniniste », militante communiste, et ses valeurs semblent ancrées à gauche. Son discours est néanmoins porteur de positionnements qui servent complaisamment les thèses complotistes et extrême-droitières à tendance fascisante. Et ces sphères ne s’y trompent pas, ce narratif anti-impérialiste à géométrie variable sert un récit confusionniste de l’Histoire, en relativisant systématiquement la responsabilité (post)soviétique et en désignant les USA comme grand responsable. Et ce, au nom d’une dénonciation du capitalisme.
C’est en tant que figure de gauche qu’elle intervient, comme nous venons de le montrer, dans une galaxie extrêmement hétéroclite, du PCF à Riposte Laïque en passant par Odysee. Annie-Lacroix-Riz, du complot synarchique antisémite à l’anti-impérialisme et au soutien sans faille à Poutine, est-elle elle-même « confuse », ou est-elle seulement naïve, mal renseignée ou en recherche de publicité au point de servir la soupe aux pensées le plus douteuses ? Nous ne pouvons nous prononcer.
Mais il est néanmoins certain qu’elle est, parmi d’autres, un visage du confusionnisme qui gagne essentiellement une certaine pensée de gauche et profite, comme toujours à l’extrême-droite.
Pour conclure, une fois n’est pas coutume, laissons parler Alain Soral . C’est un exemple édifiant de mauvaise foi, la parfaite illustration d’une critique qui tape à côté.
[11/05/23] Addendum
Le PCRF, en la personne de Gérard Tollet, vient d’initier une pétition contre les » qualificatifs injurieux tels que « négationnisme pur », « complotiste » » utilisés par Médiapart à l’encontre de Annie Lacroix-Riz dans l’article cité au début de l’article. Soit, ce sont en effet les termes utilisés par Mediapart.
Et le texte de crier à la censure.
Et les rédacteurs de l’article d’en rajouter en s’étonnant de l’invitation de l’historienne dans certains médias (nommément cités), ce qui n’est ni plus ni moins qu’un appel implicite à la censure !
Là on s’étonne un peu que le PCRF ignore que la censure ne peut venir que d’une autorité dite compétente en la matière, soit du pouvoir institué, et donc de l’État. Mais comme l’État communiste soviétique n’a jamais pratiqué la censure, c’est vrai qu’ils ne peuvent pas savoir.
Et de s’interroger : « mais pourquoi tant de haine ?! », en énonçant deux réponses possibles :
D’une part, la tentation de discréditer une fois de plus toute remise en cause du capitalisme, où que ce soit, passée (certes imparfaite), présente et future et ceci, par tous les moyens (simplification, caricature, exagération, voire mensonge pur…).
Là on respire, parce qu’on est soulagé, il faut le dire, de lire que le stalinisme était quand même un peu « imparfait » et que la grande Terreur, les procès staliniens, le goulag et l’Holodomor ne sont que « simplification, caricature, exagération, voire mensonge pur… »
Deuxième hypothèse :
D’autre part, et c’est très certainement la raison majeure, l’alignement de plus en plus net de ces gens sur les atlantistes et les va-t-en-guerre qui veulent entraîner notre pays et le monde dans l’apocalypse meurtrière.
Sans idéaliser ou se méprendre sur les raisons diplomatiques, économiques, d’Etat qui concourent au soutien de la France et autres pays à l’Ukraine, on a vraiment peur quand on apprend que le monde est menacé d’une « apocalypse meurtrière« . Et pas par la Russie de Poutine, non, mais par l’OTAN !!! On est soulagé néanmoins de retrouver le bon vieux vocabulaire du PCRF et autres souverainistes, voire d’idéologies beaucoup plus, disons « confuses », pour ne pas dire rances : « les atlantistes et les va-t-en-guerre« .
Suit une ode au sérieux et à la scientificité (pourquoi pas « absence de parti pris » aussi) des travaux de Mme Lacroix-Riz… Tout cela bafoué et insulté par
le rouleau compresseur politico-médiatique [qui] est en marche qui tente une nouvelle fois par tous les moyens d’étouffer tout débat réel, toute réflexion argumentée, toute voix discordante qui ne va pas dans le sens des choix politiques du pouvoir et des intérêts de la finance.
C’est bien le PCRF, ça pourrait être LFI ; il ne manque, allez savoir pourquoi, que « l’oligarchie ».
Et de soutenir le stalinisme la démocratie en danger :
Quand la diabolisation, le mépris, l’étiquetage, prennent le pas sur l’argumentation et la discussion contradictoire, c’est la démocratie qui est en danger, d’autant que ces méthodes peuvent rapidement déteindre sur le peuple…
Nous apprenons ici que Mediapart est un danger pour la démocratie (mazette, il faut que je cesse de lire ce brûlot fasciste) qui « diabolise » Annie Lacroix-Riz sans aucun argument. Peut-être que les pétitionnaires n’ont pas lu le texte auquel renvoie l’article de Mediapart, qui lui-même cite l’ouvrage de l’historien Olivier Dard. Ce dernier y démonte le mythe la synarchie mis en avant par Annie Lacroix-Riz. Ils n’ont pas lu non plus notre article mais on ne leur en veut pas.
Et de terminer sur la démarche scientifique en danger et le soutien à cette « universitaire maltraitée« .
Malgré tant d’évidence frappée du sceau de relents staliniens du bon sens, nous nous étonnons de penser par devers nous que ce texte ressemble davantage à une diatribe contre le « complot politico-médiatique » qu’à un texte argumenté qui reprend et démonte ce qui est reproché à Mme Lacroix-Riz. Et quid de ses accointances au moins étranges sinon suspectes avec les sites et pensées d’extrême-droite ? Bon, admettons que le PCRF ne soit pas friand de Réseau Voltaire, ce que nous comprenons. Mais quand on ne veut pas être taxée de négationniste, complotiste ou confusionniste, on évite de fréquenter les tenants de cette pensée, non ? Ou alors on est naïve (c’était notre hypothèse basse) ou que l’on profite des ces tribunes (hypothèse moyenne), ou bien encore que l’on s’y complait (hypothèse haute).
Mais même en acceptant l’hypothèse basse, peut-on crier au complot et au mensonge quand on fréquente soi-même des complotistes et des menteurs ?
Mais Annie Lacroix Riz est bien défendue, heureusement, par ses soutiens. Best-off des commentaires :
« on ne peux plus contester la version officielle » ;
« l’anti-communisme a toujours été le cœur et la source du fascisme » ; »
« idéologie dominante » ;
« l’étouffement des voix qui questionnent la pertinence et le bien-fondé de la propagande, des mensonges et des leurres du pouvoir et des médias à la solde de l’oligarchie » ;
« le consortium des Libéraux-Terroristes Mondialisés » ;
« les collabos assumés du capitalisme » ;
« notre société gagnerait en s’appuyant sur les travaux d’Annie LACROIX-RIZ et en les promouvant. Au lieu de cela elle participe par sa censure à la montée du fascisme, au négationnisme et à la réécriture de l’Histoire. C’est INTOLÉRABLE ! » ;
« le 4e Reich poursuit l’œuvre du 3e Reich.Les Ukronazis sont au pouvoir a Kiev, installés il y a 9 ans par le bloc US-OTAN-UE, poursuivant le même but qu’Hitler : la conquête de l’Est, « Drang nach Osten » » ;
« fureur des propagandistes otanazis bleu-jaunâtres contre Annie Lacroix-Riz. Toute personne attachée à la vérité historique contre les nouveaux Dr Goebbels et désireuse de stopper le bloc US-OTAN-UE dans sa marche vers la 3e guerre mondiale se doit de soutenir Annie Lacroix-Riz » ;
« Je n’accepte pas ce révisionnisme de l’Histoire » ;
« Ce n’est pas les nazis ukrainiens qui vont nous dire quoi penser ».
Le sens de la nuance et la pensée critique sont à l’honneur, les amalgames sont évités, l’Histoire, la vraie, est bien défendue. Et toute association des soutiens d’Annie Lacroix-Riz avec la mouvance rouge-brun ne serait que pure calomnie.