Parmi les égéries de la manif pour tous, Eugénie Bastié par son parcours sans fausses notes et cette régularité dans son évolution. Elle est de cette génération de jeunes femmes qui incarnent l’offensive réactionnaire dans les médias et le champ politique.
De l’école catho à la manif pour tous
Pur produit de l’éducation catholique privée, elle finit son parcours à Science-Po. Pendant ses premières années parisiennes, sous le gouvernement Hollande, et alors qu’elle n’a que 22 ans, la jeune étudiante va participer à la manif pour tous.
Son positionnement politique et son diplôme de l’IEP en poche, elle est vite repérée. Elisabeth Levy la prend sous son aile, et Bastié devient stagiaire puis salarié pour Causeur et le Figaro.
Une éditocrate pour les chaînes d’info continue
Dans les années qui suivent, la jeune journaliste s’affirme et s’essaie à la publication. Son rôle d’essayiste lui permet de publier un essai anti-féministe en 2016, un an avant l’explosion du mouvement #MeToo. Elle y diffuse ses idées conservatrices et regrette qu’on ne puisse plus rien dire, ce qui en fait une personnalité en phase avec les préoccupations de son camp politique.
De 2016 à 2022, elle prend de plus en plus de place dans les médias. On la voit sur tous les plateaux comme chroniqueuse, puis éditorialiste. Elle passe sur BFM, avant de se fixer sur Cnews dont la ligne éditoriale correspond parfaitement à la sienne.
Pour en savoir plus :
- Fiche wikipedia d’Eugénie Bastié
- Qui est EB, la chroniqueuse déjà comparée à Eric Zemmour ? – L’express
- «Chère EB», ou de la «haine inouïe» à l’encontre de la «Manif pour tous» – Komitid
- Sur CNews, EB affirme que « les femmes sont moins performantes » – L’Express
- On a parlé féminisme avec Eugénie Bastié – les inrocks